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La lampadaire connection

15 jours avec Erik Willems, dernière partie enduro de mon année de troubadour.

Bien arrivé ce lundi avec Antoine & Mauricette, pour nous accueillir Erik faisant des wheeling en 125 crf au fond de l’allée.



Le grand belge est surnommé Pumba par ses copains, dû à ses 90 kilos et son appétit d’ogre.

Ce jeune rencontré pour moi en Estonie l’année dernière est un hyperactif non diagnostiqué, vivant pour la moto, il me le prouve tous les jours, faisant souvent tout ce qu’il peut pour s’occuper.

Loin d’être tracassé, mais ayant un besoin irrépressible de monter sur un destrier et de tourner la poignée.


Avec lui, je vais créer un nouveau format où plusieurs pilotes vont devoir me supporter de manière plus présente que lors de nos déplacements cette saison.

L’objectif, vous montrer le quotidien, l’amour de la moto partagé par tous et l’histoire de leur aventure mécanique souvent chaotique, parfois la complexité d’arrriver à haut niveau.

Histoire de faire vaciller la légende urbaine du talent iné, de la facilité, presque logique pour arriver au haut niveau.


Mardi matin 9h.


Direction le garage où Erik a son atelier, sous sol de l’un de ses principaux sponsors, Il y stocke tout son matériel, ses motos, pièces, outils et un cimetière de bottes abîmées qui ont une vie bien trop courte.

Erik a des soucis de suspensions sur son Husqvarna, sa fourche se bloquant toutes les 10h, se tordant dans les tés.

Du coup cette semaine ce sera testing pour essayer de solutionner le problème.



En attendant il prépare plusieurs motos avec des settings différents histoire d’avoir de quoi réfléchir, Erik n’a pas de mécano, il fait tout seul.

Il a toujours quelques copains qui viennent le suivre sur les courses mais à la maison c’est lui qui transpire dans le sous sol, de manière méthodique et efficace.


Pas forcément car il a l’envie de tout faire seul, seulement un problème de budget et une certaine logique, où, il doit faire, pour garder l’argent récolté via ses sponsors payant toutes ses dépenses et elles sont nombreuses.



Il est leader du classement scratch et E2 au championnat d’Europe. Il compte bien le rester. Il veut finir ce championnat de la meilleure des manières le week end prochain. Donc sérieux oblige.


Après cette mécanique matinale, il fait un grand soleil aujourd’hui, 20 degrés en octobre en Belgique, chanceux que nous sommes.

Son coach lui ayant donné un programme moto à partir du lendemain, aujourd’hui nous allons profiter du beau temps et sortir la 125 crf car il veut absolument me montrer un bois où il a ouvert une mini piste.



Terre pépite, conditions parfaites pour s’amuser, une pelle, un jump et des courbes bien tracées, retour en arrière pour moi, époque où l’on ponçait des ttr entre moniteurs.

Quelques sessions, photos, vidéos, de jolies lumières traversent et le résultat me plaît.

Erik finira de rouler en me disant je me régale mon gars, ça fait trop du bien.



On remballe et l’on va à la rencontre d’un freestyler, vainqueur des xgames cette année, pote d’enfance d’Erik, Julien Van Stippen.

Lui et son mécano sont en train de bosser sur ses motos, plein de pièces spéciales pour le freestyle, les mecs sont cools et se marrent. Leur simplicité est appréciable, sachant que sûrement bientôt ce sera direction les États Unis et Monster Energy US. De quoi faire tourner bien des têtes.



Fin de journée repas de famille chez la maman d’Erik, qui étant suédoise, parle avec ses enfants en suédois, anglais et français dans la même conversation, va falloir apprendre le suédois maintenant, l’apprentissage n’est jamais fini.


Je vous en dis plus après le testing, mystère de cette fourche qui bloque.


RP


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